Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : 1 million $ Baby
  • : Comment parvenir à générer 1 million de $ sur les markets US, ou pas...
  • Contact

Recherche

D'où me lisez vous ?

Archives

Visualisons votre provenance

Locations of visitors to this page

finance

Videos Banque - Finance

Catégories

14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 00:21

C'était il y a 220 ans.

Joyeux anniversaire !

Journée off market.



Le 14 juillet 1789, la Bastille est prise d'assaut par des Parisiens.
La Révolution française prend dès lors un tour irréversible.

Au matin du 14 juillet, un attroupement d'artisans et de commerçants se rendent à l'Hôtel des Invalides, en quête d'armes. Le gouverneur de Sombreuil cède aux émeutiers et ouvre les portes de l'Hôtel dont il avait la garde. La foule fait irruption dans l'arsenal et emporte 28.000 fusils et 20 bouches à feu... Forts de ce premier succès, les émeutiers rugissent «A la Bastille !». La rumeur prétend que de la poudre y aurait été entreposée.

La garnison de la Bastille se compose de 82 vétérans, dits invalides, auxquels se sont adjoints le 7 juillet un détachement de 32 gardes suisses du régiment de Salis-Samade commandés par le lieutenant de Flüe.

Le marquis de Launay (ou de Launey), gouverneur de la Bastille, se persuade qu'il doit gagner du temps pour permettre à une troupe de secours de le délivrer des émeutiers. Il déclare à ses assaillants être prêt à parlementer avec trois délégués et livre trois bas-officiers en otage. Les parlementaires sont conduits par le dénommé Thuriot. Le marquis insiste pour retenir ses hôtes à dîner (à midi selon la terminologie de l'époque) pendant que la foule gronde dehors.

C'est alors qu'un groupe de forcenés parviennent à franchir l'Avancée par le toit du corps de garde, pour se jeter sur les chaînes du pont-levis à coups de hache. Une charge de mitraille disperse la foule. Mais une nouvelle députation se forme pour exiger la remise de la forteresse entre les mains de la milice. La garde suisse armée de fusils de rempart appelés «amusettes du comte de Saxe» fait des ravages chez les assaillants.

Deux détachements de gardes françaises guidés par les dénommés Élie et Hulin arrivent au secours des Parisiens. Ils traînent avec eux deux canons. Ces derniers sont pointés par les assiégeants et causent quelques pertes et aussi un début d'incendie à l'entrée de la forteresse. M. de Monsigny, commandant des canonniers de la forteresse, est abattu, ce qui a pour résultat de faire disparaître toute velléité de résistance chez les invalides qui entreprennent dès lors d'exiger la reddition de leur gouverneur.

Il est 4 heures du soir. Launay se ressaisit, ordonne soudain le feu à outrance, puis tente de faire sauter les magasins de poudre dans un mouvement de désespoir. Mais ses invalides lui imposent de brandir un mouchoir pour parlementer. Le feu cesse, le lieutenant de Flüe exige les honneurs de la guerre pour se rendre. On les lui refuse, mais le dénommé Élie, du régiment de la Reine, accepte par écrit les termes d'une capitulation qui assure la vie sauve aux défenseurs.

Les ponts-levis sont abaissés et les gardes emmenés prisonniers à l'Hôtel de Ville. On doit retenir d'abord le gouverneur d'attenter à sa propre vie, puis la foule se déchaîne et lynche les malheureux gardes et l'infortuné marquis lui-même en place de Grève. Les têtes sont fichées sur des piques et promenées en triomphe à travers le faubourg.

À la Bastille, on libère les détenus au prix d'une légère déception car il ne s'agit que de sept personnages de minable envergure...


Fin d'un monde...



Sources : Chevaliers du web

Partager cet article
Repost0

commentaires

K
merci de nous rememorer cette page de l'histoire qui fut si importante à l'histoire de le France.bon repos et à demain pour de nouvelles indications.
Répondre
C
<br /> <br /> <br /> Le site des : "chevaliers du web" est très<br /> intéressant pour ça.<br /> <br /> <br />