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Toutes les personnes qui ne savent pas ce qu'est précisément le trading pensent que les traders sont des joueurs. On parie combien, qu'ils ont peut être raison...?
Plus sérieusement, j'ai trouvé ceci (revu et corrigé pour nous) qui explique bien les différentes phases que traversent beaucoup de traders dans cette activité quotidienne. J'ai remplacé les mots "joueur" et "jouer" par "trader". Ca ne change pas trop le sens. Bizarre...


Le jeu/trading pathologique évolue classiquement selon quatre phases. C'est donc du quadriphasé...

Phase de gain :
Les premières expériences de jeu peuvent permettre de gagner des sommes d'importance variables. Parfois le trader gagne de manière répétée de petites sommes d'argent. Dans d'autres cas, la dépendance s'installe après un gain très important, un « big trade » qui procure euphorie et exaltation. Le trader tente alors de revivre cette expérience et espère même gagner une somme encore plus importante.

Il trade de plus en plus souvent et acquiert une technique de trading qu'il considère comme infaillible. Il se croit protégé ou soutenu par la chance, le destin, le bon flair. L'adhésion à des superstitions, des martingales ou des stratégies de trading vient renforcer l'impression de maîtrise du sort.

Durant cette phase initiale, les gains et les pertes s'alternent. Le trader tend à surestimer l'importance de ses gains et à minimiser ses pertes. Il est incapable de calculer ce qu'il gagne ou ce qu'il perd vraiment en tradant. Il annonce aux autres et à lui-même des gains qu'il ne met pas en rapport avec les sommes perdues. Il attribue ses gains à son habileté au trading, renforçant ainsi l'impression qu'il est un bon trader.

Le trader peut présenter, lors de ses gains, de brefs épisodes dissociatifs, l'impression d' « un état d'identité modifiée » ou d'être « en dehors de soi-même ». Ces périodes de « transes » sont suivies de « trous noirs » avec l'impression d'avoir tout oublié. Les périodes de « transes » sont fréquentes chez les traders pathologiques (entre 60 à 76 % des cas).

Une véritable dépendance vis-à-vis du trading s'installe. Le trading devient une habitude contraignante utilisée comme un remède et une consolation contre les affects dysphoriques. La tristesse, l'ennui, le ressentiment ou l'anxiété sont des incitations à trader.

Phase de perte et chasse :
La phase de perte est considérée par le trader comme un moment où « la chance a tourné ». Elle est vécue comme une mise en échec de la science du trading et de la protection vis-à-vis du mauvais sort. L'humeur est particulièrement fluctuante : les périodes de dépression et d'excitation alternent en fonction des gains ou des pertes.

Le trader s'engage dans une période dite « de chasse » (« chasing » dans la littérature anglo-saxonne) pendant laquelle il joue de plus en plus pour compenser ses pertes et « se refaire ». Il espère annuler ses dettes et gagner de nouveau en retrouvant son talent de joueur ou sa chance. Le trader engage l'ensemble de ses ressources et multiplie les dettes. Il emprunte sans hésiter, persuadé que l'argent sera remboursé par ses gains à venir. La dépendance est véritablement installée. Les loisirs, la vie familiale sont abandonnés ou négligés au profit du trading. Cette activité, devenu « obligatoire », ne peut être interrompue sans qu'apparaissent des symptômes psychiques de sevrage (envie irrépressible de jouer, irritabilité, nervosité) et parfois même physiques (céphalées, troubles gastro-intestinaux, polypnée...).

Phase de désespoir :
Le désespoir chez le trader fait souvent suite à une période de perte d'argent prolongée. Les dettes de jeu sont telles que les amis, la famille ou les banques refusent une aide et une annulation des créances. Désespéré et angoissé, le trader ne parvient toujours pas à contrôler sa conduite. Il n'abandonne pas non plus les espoirs d'un gros gain qui permettrait de tout effacer. Il croit encore, contre toute vraisemblance, en sa capacité de gagner, en sa « science du trading ». Il accuse l'entourage, qui ne le comprend pas, la chance qui l'oublie, plutôt que de renoncer à trader.

Le trader peut, à ce stade, mentir et commettre des actes délictueux (escroqueries, chèques sans provisions, vols...) pour se procurer de l'argent. La dépression est retrouvée chez plus de 70 % des traders pathologiques et le taux de tentatives de suicide est compris entre 17 et 24 % au cours de cette phase.

Phase d'abandon :
A cette phase, les fantasmes de gains et de réussites sont abandonnés. Le trader sait que ses dettes ne pourront être remboursées. Il n'en continue pas moins à trader par une sorte d'« amour désintéressé » du trading.
On peut souligner ici que le trading commence à devenir un problème bien avant l'apparition des conséquences négatives financières, sociales, familiales. Il existe de nombreux symptômes précédant l'apparition des conséquences négatives du trading.

Perso, je propose une phase supplémentaire qui pourrait être la Phase de mutation où la personnalité destructrice et envahissante du joueur laisse progressivement la place à celle du professionnel qui effectue une tâche répétitive et maîtrisée. Une sorte de "résilience" spéciale trader chère à Boris Cyrulnik.  


La phase six, est peut être le retrait dans un monastère ou dans un harem au choix, ou les deux ?
Qu'en pensez-vous ?


Sources : Désolé, j'ai oublié. Merci quand même.
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